Patrimoine


Ancien monastère de Cordoux


 Construction en grès, meulière et ciment, le monastère de
 Cordoux est une véritable seigneurie temporelle, puisque
 l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés est baron de Cordoux.
Les fermes assurent le revenu de l'abbé dont les armes
 ornent la plaque de cheminée, et pourvoient au quotidien
 des moines et des convers.
Les religieux font exercer la justice par un prévôt, et 
l'abbaye de Saint-Denis possède le tabellionnage. Beaucoup
 de seigneurs se succèdent à Cordoux.
En 1636, un arrêt du grand conseil condamne les deux
 derniers propriétaires à se départir de la jouissance des
 terres de Cordoux et de ses fiefs au profit des religieux de Saint-Germain-des-Prés qui
 doivent leur payer 62 410 livres.
Par un acte du 4 décembre 1768, le chapitre de Saint-Germain-des-Prés accorde au comte
 de Polignac la conservation des chasses de Cordoux. Pendant la Révolution, le château et sa ferme
 sont vendus comme biens nationaux.
La plupart des documents concernant Cordoux sont déposés aux Archives nationales.

Château de La Grange-Bléneau


Le château et la ferme existent au XIIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, il s'agit d'une petite paroisse ne comptant
 que quatre feux : le château, la ferme, la maison du 
jardinier et celle du garde-chasse.
La seigneurie, comme celle de Courpalay, relève
 directement du roi à Melun.
Pendant les troubles de la minorité de Louis XIII, le prince de 
Condé et ses troupes s'emparent du château de la
 Grange. Composé de trois corps de logis flanqués de cinq tours 
en grès, ce château possède une entrée voûtée 
et accostée par deux tourelles.
Le château de La Grange-Bléneau a appartenu aux Courtenay, aux Aubusson-La
 Feuillade, aux d'Aguesseau.
Adrienne de Noailles le transmit à son mari, le général de La Fayette, qui y vécut de 1802 à
 sa mort en 1834.
Le château est demeuré en l'état depuis la mort de La Fayette. Il renferme notamment
 la bibliothèque du général et des archives et souvenirs historiques relatifs à l'indépendance
 des États-Unis.
Le château a été repris par René de Chambrun Pineton de Chambrun (famille) descendant
 de Lafayette de son cousin Louis de Lasteyrie en 1955.
Il est aujourd'hui la propriété de la Fondation Josée-et-René-de-Chambrun.

L'église Saint Martin


  De l'édifice du XIIIe siècle, il ne reste que quelques
 éléments.
Le bas de la nef et une partie du bas-côté sont ainsi
 rajoutés postérieurement.
Le clocher, flanqué de contreforts dont la partie supérieure
 est détruite, est appuyé à l'intérieur sur des piliers décorés 
de colonnes.
La nef et le choeur, de même hauteur, sont voûtés en lattis
 cintrés s'achevant en cul de four.
Dans le choeur se trouvent des colonnes engagées avec des 
chapiteaux à feuilles en crochet. Ils soutiennent sans doute
 à l'origine des voûtes à arceaux.
L'église est sous le vocable de saint Martin. A l'intérieur on
 peut voir une statue en bois polychrome du XIIIè siècle : La
 charité de saint Martin.

Fontaine de Courpalay


  Cette fontaine déplacée devant la nouvelle mairie est
 offerte à la commune et posée le 20 novembre 1931.
Avant son transfert, elle est située sur la place près de
 l'Église, en face l'école primaire.
Une inscription taillée dans la pierre indique : ' Don de
 Maria Marie Findèle, veuve Bondin, membre d'honneur
 perpétuel de la ASSM, patronnesse de l'oeuvre scolaire, 20
 novembre 1931, Monsieur Marcel Chatriot, Testataire '.
Marcel Chatriot est alors maire du village.

Lavoir de Fleury


Provenant des religieux de Saint-Germain-des-Prés, Fleury 
est un hameau de 30 maisons situé sur la route de Nangis,
 avec une ferme dite ' de la Tour de Fleury '.
Il y a dans ce hameau trois fiefs bien distincts. Le premier, 
situé dans la baronnie de Cordoux, est un legs du comte de
 Champagne qui appartient au XIIe siècle à Simon de Rodé.
Le second est au chapitre collégial de Courpalay, et le troisième
 est vendu en 1204 par Million de Guronillac au chapitre
 de Saint-Martin de Champloux.
Ce lavoir est restauré par les chantiers-écoles en 1998.